Ce projet, initié en 2005, par trois jeunes profondément attachés à la région, n’a vu son premier vin commercialisé qu’en 2012.  Sans argent, ils ont dû démarrer de zéro. A commencer par trouver un lieu où planter les vignes. D’où le nom du projet, La cime d’Avia, situé à 400 mètres d’altitude et surplombant la vallée de l’Avia. Les vignes entourent les ruines de la maison, où une partie de leurs arrières grands parents naquirent. Un lieu à l'abandon depuis les années 40, mais auquel ils comptent bien redonner vie lorsqu’il pourront vivre du fruit de leur labeur. A l’heure actuelle les 9 hectares (plantés progressivement en 2008,2009, 2013 et 2015 avec 12 cépages autochtones) donnent seulement 10 000 litres de vins. A terme, ils ne comptent jamais dépasser les 40 000 cols. Une viticulture sans concession, où la biodynamie fut dès le départ au coeur du projet. De ce que certains locaux prenaient pour un doux rêve, ou une folie, nous assistons aujourd’hui à l’une des plus belles promesses viticoles de la région.